Depuis l’enfance, je portais en moi des mélodies et des chansons entières, sans jamais pouvoir les partager. L'IA a changé ma vie de mélomane...
Pochette (générée avec Midjourney) de mon dernier single "Cry" (Carré d'Anges / Sildor) - généré avec Suno. Cliquez ici pour écouter la chanson.
Le changement de paradigme avec l’IA
L’arrivée des intelligences artificielles créatives a rebattu les cartes et offert un véritable changement de paradigme. Désormais, concevoir une chanson ne requiert plus nécessairement des années de solfège ou la maîtrise d’un instrument : l’IA peut devenir notre instrument. En quelques clics ou lignes de texte, un algorithme est capable de générer une mélodie, une harmonie et même une interprétation vocale à partir de presque rien. Cette révolution technologique a nivelé le terrain de jeu : le talent brut et l’imagination priment sur la virtuosité technique. Pour moi, l’IA est arrivée comme une baguette magique. Il suffit de décrire l’ambiance souhaitée, d’écrire mes paroles, ou même de fredonner un air approximatif, et l’intelligence artificielle se charge du reste. En quelques instants, ce qui n’était qu’une mélodie dans un coin de la tête prend forme en une véritable chanson audible. C’est un bouleversement : la création musicale s’ouvre à tous les rêveurs. Le fossé entre l’idée et le son s’amenuise, et l’ancien spectateur peut enfin devenir acteur. Naturellement, cette évolution ne remplace pas l’émotion et le savoir-faire humain, mais elle fournit des outils inédits pour donner vie aux inspirations. Ce paradigme nouveau libère la créativité musicale de la prison de l’inaccessibilité : tout.e un.e chacun.e peut désormais tenter sa chance de composer, sans barrière autre que son imagination.
Un Jour (Sildor) - piano / chanson française. Cliquez ici pour écouter la chanson.
Produire sa musique avec Suno
Parmi ces outils d’IA qui ont démocratisé la musique, l’application Suno occupe une place de choix. Suno est un studio musical virtuel dopé à l’intelligence artificielle, capable de générer des chansons complètes incluant instrumentaux et chant à partir d’un simple prompt. Concrètement, j'y importe les paroles que j'ai écrites moi-même – car l’inspiration textuelle, elle ne m'a jamais manqué – puis j'indique quelques mots sur le style désiré. Rock énergique, une ballade électro planante, ou une chanson piano douce ? Suno s’adapte. En moins d’une heure, le résultat tombe : un fichier audio où une voix chante mes lyrics, accompagnés d’une orchestration cohérente. Le frisson est immense pour celui qui écoute alors sa propre chanson prendre vie, comme si un groupe au complet avait joué sous sa direction. Bien sûr, il faut souvent ajuster le tir : Suno permet de générer plusieurs versions, de tester différentes voix (masculines, féminines, robotiques…), d’accélérer ou ralentir le tempo, jusqu’à ce que le morceau sonne exactement comme dans ma tête. Cette expérimentation éclair n’aurait pas été possible sans l’IA, du moins pas en si peu de temps et sans connaissances préalables en MAO (musique assistée par ordinateur). Maintenant, le rêveur compose quasiment à la vitesse de sa pensée. Mieux encore, je m’autorise une créativité presque sans bornes : en l’espace de quelques mois, j'ai pu donner naissance à plusieurs projets musicaux personnels, chacun avec son identité propre. Je compose ainsi au sein de cinq groupes virtuels que j'ai baptisés RAIDIO (rock/métal), ALPHABÊTE (electro industrielle), BETAFASHION (synthpop), Carré d’Anges (electro anglaise/française) et Sildor (piano/chanson française). Ce sont là des liens sur Spotify - mais vous me trouverez également sur Youtube Music, Apple Music et Deezer. Derrière chacun de ces noms se cache un univers musical que j'explore grâce à Suno. Cette pluralité de styles, jadis impossible à concrétiser seul, est désormais à ma portée grâce à l’IA.Distribuer sa musique avec DistroKid
Une fois le morceau produit, reste à le partager avec le monde. Enfin, dans mon cas, plutôt avec moi-même, car je dois être le seul à écouter mes créations :-) Who cares? Là encore, la modernité offre des moyens autrefois inimaginables pour un artiste indépendant. Des plateformes comme DistroKid simplifient radicalement la distribution musicale. Il me suffit de quelques clics pour envoyer ma chanson sur DistroKid, en renseignant mes informations d’artiste (je peux même y créer plusieurs profils pour mes différents groupes virtuels). En un seul envoi, le titre est programmé pour apparaître sur Spotify, YouTube Music, Deezer, Apple Music (ce sont mes choix, je ne "vends" pas ma musique) ou une myriade d’autres services de streaming, généralement en l’espace de 24 à 72 heures. Autrement dit, la chanson créée le matin peut être en ligne et accessible à un public mondial le surlendemain. Ce qui relevait du parcours du combattant – démarcher des labels, graver des CD, faire connaître son œuvre – s’est métamorphosé en formalité numérique. Grâce à DistroKid, je me retrouve côte à côte avec mes plus grands idôles (que je continue à écouter et admirer). Je peux envoyer à mes amis le lien Spotify de ma chanson, ou la voir apparaître sur YouTube. La diffusion est entre les mains de nous toutes et tous. Dans ce processus, le rôle de l’IA n’est pas de remplacer l’artiste, mais de lui avoir permis d’exister : sans la chanson rendue possible par Suno, je n’aurais rien à distribuer. DistroKid achève ainsi le cycle de démocratisation, en ouvrant les portes de la diffusion mondiale à ce musicien d’un nouveau genre.Considérations de droit d’auteur
Qui dit chanson produite avec l’IA dit question du droit d’auteur. J'ai adopté un principe clair : ne revendiquer que ce que je peux reproduire moi-même. En l’occurrence, je m'attribue la paternité des paroles (lyrics) que j'ai écrites, car c’est mon texte et mon inspiration. En revanche, je reste humble quant à la composition musicale et l’interprétation vocale générées par Suno. Puisque je ne serais pas capable de chanter ces morceaux a cappella ni de rejouer chaque note sans l’aide de la machine, j'évite de me proclamer compositeur ou interprète au sens traditionnel. Une chanson entièrement générée par un algorithme n’est pas considérée comme une œuvre originale protégeable par le droit d’auteur, surtout si l’IA a été entraînée sur des musiques existantes. L’important est de ne pas m’arroger un mérite qui ne me revient pas entièrement : je reconnais volontiers que c’est la collaboration homme-machine qui a permis le résultat final. Ainsi, je respecte implicitement les musiciens dont l’empreinte passée a pu indirectement nourrir l’IA.Considérations écologiques
Créer de la musique instantanée grâce à l’IA n’est pas sans conséquence sur un plan moins visible : l’impact écologique. En effet, générer un morceau par intelligence artificielle mobilise des serveurs puissants, des centres de données parfois situés à l’autre bout du monde, et donc de l’électricité en quantité non négligeable. Emporté par mon enthousiasme, j'ai pu solliciter Suno de nombreuses fois pour obtenir la version parfaite de ma chanson. Il a peut-être fallu dix, vingt essais différents – variations de style, de tempo, de timbre vocal – avant de sélectionner LA bonne prise qui me plaisais. Or, chaque essai consomme des cycles de calcul et de l’énergie. Multipliez cela par des milliers d’utilisateurs faisant de même, et l’empreinte carbone s’alourdit. Cette réalité technique m’incite à réfléchir : mon rêve musical réalisé a-t-il un coût pour la planète ? Évidemment, toute activité numérique a un impact, et l’alternative autrefois aurait pu être de prendre la voiture pour aller en studio, de fabriquer des instruments, etc. Néanmoins, l’IA rend la création si facile qu’on peut être tenté d’abuser des ressources sans s’en rendre compte. Conscient de cela, j'adopte quelques bonnes pratiques : je prépare mieux mes prompts et mes essais pour limiter le nombre de générations nécessaires, j'évite de stocker inutilement des dizaines de versions sur le cloud, et je reste à l’affût des progrès vers des IA plus économes en énergie. L’objectif n’est pas de freiner l’élan créatif, mais d’intégrer dès le départ une forme de responsabilité écologique dans cette nouvelle façon de faire de la musique. Après tout, l’inspiration vient de la nature et de la vie réelle – il serait paradoxal de réaliser mes rêves artistiques au détriment de ce qui nous inspire au premier chef.Considérations éthiques et économiques
Au-delà du droit d’auteur et de l’écologie, l’usage de l’IA en musique soulève des questions éthiques et économiques. Une décision forte a été de ne pas chercher de vente directe pour mes chansons. Autrement dit, je ne commercialise généralement pas mes titres sous forme d’albums payants ou de single à télécharger contre de l’argent. D’une part, parce que mon ambition première était de réaliser un rêve personnel, pas de bâtir un empire commercial. D’autre part, par éthique : sachant que l’instrumental et la voix proviennent d’un logiciel, je préfère ne pas monnayer cela de façon frontale, comme je l’aurais fait si j'avais moi-même joué et chanté chaque note. En revanche, j'accepte volontiers que mon morceau soit diffusé en streaming et génère des royalties modestes via Spotify, YouTube et consorts. Après tout, ces plateformes me rémunèrent symboliquement à chaque écoute, ce qui valorise mon travail d’écriture et de direction artistique sans que je n'aie moi-même à fixer un prix. C’est un équilibre intéressant : l’auditeur accède à la chanson comme à n’importe quelle autre (souvent gratuitement ou via son abonnement), et si la musique plaît et fait des écoutes, quelques euros finiront par revenir au créateur. Je ne m’enrichirai sans doute pas avec un “tube personnel”, mais ce n’est pas le propos. L’aspect économique ici est plus un bonus qu’une finalité. Éthiquement, ce choix de distribution uniquement via le streaming évite aussi d’entrer en concurrence frontale avec des artistes qui vendent leur musique de manière traditionnelle. Je me place dans une logique de partage et de portfolio musical plutôt que de profit. Et si je venais à toucher des sommes significatives grâce aux écoutes, je pourrais toujours réfléchir à réinvestir dans de nouveaux projets créatifs, renforçant ainsi le cercle vertueux entre passion et raison.Conséquences pour les musiciens
L’ascension de la musique instantanée par l’IA a forcément des répercussions pour les musiciens traditionnels. Pour les instrumentistes et chanteurs chevronnés, voir des non-musiciens sortir des morceaux aboutis grâce à des intelligences artificielles peut susciter d’abord de la crainte. Certains y voient une menace : si n’importe qui peut générer une chanson en quelques minutes, que vaudront encore des années d’apprentissage du piano, de la guitare ou du chant ? Le risque d’une saturation de contenus musicaux produits par des machines est réel, et beaucoup d’artistes redoutent que la valeur de la musique s’en retrouve diluée. Cependant, une autre lecture plus positive émerge : les musiciens peuvent aussi embrasser ces outils pour enrichir leur processus créatif au lieu de le subir. Par exemple, un compositeur peut utiliser l’IA pour explorer rapidement de nouvelles combinaisons harmoniques ou pour générer un accompagnement afin de tester une ligne de chant. Cela peut accélérer la phase de maquette et libérer du temps pour peaufiner l’expression et l’âme du morceau – ce que la machine ne peut imiter totalement. Pour les musiciens interprètes (guitaristes, batteurs, etc.), la présence de créations IA peut pousser à redéfinir leur proposition artistique : mettre en avant le lien humain avec le public, l’improvisation en live, la virtuosité tangible sur scène, autant d’éléments qu’aucune intelligence artificielle ne vivra ni ne reproduira avec la même authenticité. Il faut aussi considérer que la musique est un langage universel : plus il y a de créateurs (humains assistés par IA ou non), plus la culture musicale s’enrichit et plus le public diversifie ses goûts. Les musiciens professionnels pourraient ainsi trouver de nouvelles sources d’inspiration en écoutant ces artistes sans formation classique qui apportent des idées fraîches, affranchies des règles apprises. Bien sûr, et à juste titre, des débats sont en cours quant à la protection des droits, la juste rémunération et la reconnaissance du travail humain dans un monde où l’IA peut pasticher des styles en un éclair. Mais loin de signer la fin des musiciens, cette révolution invite plutôt à une adaptation. À l’image de la photographie face à la peinture au XIXᵉ siècle, l’arrivée d’une nouvelle technologie bouscule l’art sans le détruire : elle le transforme. Les musiciens qui sauront intégrer l’IA comme un nouvel instrument dans leur palette auront peut-être une longueur d’avance, tandis que ceux qui cultiveront leur singularité humaine la verront peut-être encore davantage valorisée par contraste.Conséquences pour les non-musiciens
Pour les non-musiciens, les conséquences de cette évolution sont essentiellement libératrices. Enfin, les barrières tombent : on peut se déclarer auteur-compositeur sans savoir lire une partition ni tenir une guitare correctement. Cela ne veut pas dire que tout le monde deviendra une pop-star planétaire, mais chacun a désormais la possibilité de concrétiser ses idées musicales et de les partager. Ayant réalisé mon rêve après plus de 50 ans d’attente n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. On voit déjà émerger sur les réseaux des compositeurs amateurs qui publient leurs créations IA et trouvent une audience de niche, voire bâtissent une communauté de fans partageant leur univers. Pour beaucoup, c’est d’abord un loisir créatif, une nouvelle manière de s’exprimer au même titre que dessiner ou écrire un poème. Sauf qu’ici, la poésie intérieure peut résonner en musique réelle. Cette opportunité renouvelle l’approche de l’écoute : un auditeur peut devenir créateur du jour au lendemain. On passe d’une posture passive à une expérience active de la musique. Bien sûr, tout le monde n’aura pas la même qualité d’inspiration ni le même sérieux dans la démarche – produire une bonne chanson, même avec l’IA, exige encore de faire des choix artistiques, d’affiner un texte, de trier parmi des versions pour trouver celle qui touche vraiment. La créativité et le sens esthétique restent l’apanage de l’humain. Mais la technique ne sera plus un frein rédhibitoire. Le non-musicien se découvre un pouvoir d’émouvoir et de raconter en musique, ce qui était réservé à des initiés. Le tout est de garder à l’esprit que derrière l’outil technologique, c’est bien l’humain qui insuffle la vision et le message.
Vers la musique instantanée : penser une chanson et l’entendre
Nous nous dirigeons à grands pas vers l’ère de la musique instantanée, où l’on pourra penser une chanson et l’entendre aussitôt. Les progrès en IA laissent entrevoir des outils toujours plus intuitifs : aujourd’hui il faut taper quelques phrases ou ajuster des paramètres, mais demain peut-être suffira-t-il de fredonner une ébauche de mélodie pour que le système la développe en une symphonie complète en temps réel. Ce qui avec par exemple Leonardo AI est déjà une réalité pour le dessin, arrivera aussi en musique. Cette immédiateté transforme le processus créatif en quelque chose de fluide et de quasi simultané à l’inspiration. Imaginez un instant : une mélodie vous traverse l’esprit sous la douche le matin, et avant le petit-déjeuner elle est produite, arrangée et prête à être écoutée en haute fidélité. Cela semble irréel, mais ce n’est que la continuation logique des tendances actuelles. L’écriture de texte a déjà connu cette accélération (avec les claviers prédictifs, les IA d’assistance à la rédaction), la création visuelle aussi (générateurs d’images en quelques secondes). La musique, plus complexe et nuancée, atteint à son tour ce seuil où l’idée et la réalisation se confondent presque. Penser et faire s’entremêlent : le délai entre l’inspiration initiale et le morceau final s’effondre. Bien sûr, il faudra veiller à ce que cette facilité n’entraîne pas une perte de profondeur. La lenteur avait parfois du bon : composer “à l’ancienne” permettait de mûrir une œuvre, de la retravailler pendant des mois, ce qui faisait partie de son identité. Avec la musique instantanée, le risque est d’aller trop vite et de manquer de recul. Mais nul n’est obligé de publier tout de suite ce que l’IA lui a permis de créer en dix minutes. Au contraire, l’idéal sera de marier la spontanéité de l’IA et la réflexion de l’humain. Quoi qu’il en soit, l’horizon qui se dessine est grisant : chacun pourrait devenir le compositeur de la bande-son de sa vie, au moment même où les émotions sont ressenties. C’est une nouvelle forme d’art de l’instantané qui apparaît, sans que la qualité doive être sacrifiée.
La musique IA comme messager d’une réalité circulaire
La musique générée par IA est pour moi le messager d’une réalité circulaire. Elle assemble sans le dire des fragments du passé pour créer du neuf, bouclant ainsi la boucle entre l’héritage musical et l’innovation. En effet, les algorithmes comme Suno ont été entraînés en ingérant d’innombrables enregistrements du passé : rock des années 80, pop des années 2000, mélodies traditionnelles... Lorsque l’IA compose un arrangement ou improvise un solo de guitare virtuel, elle le fait en s’appuyant sur ce qu’elle a appris, c’est-à-dire en recollant des motifs, des harmonies, des timbres qui évoquent souvent des œuvres existantes sans jamais les copier exactement. Ainsi, ma chanson toute neuve peut très bien contenir un accord rappelant la pop des années 1980, une inflexion vocale digne du rock progressif de cette époque, ou un riff de synthé évoquant les soirées discos, le tout sans que cela soit conscient ni volontaire. L’IA sert d’intermédiaire entre des époques : elle puise dans le passé pour alimenter le présent, créant un sentiment de familiarité intrigante dans la nouveauté. Cette circularité questionne ma notion d’originalité. Mais après tout, même un musicien humain est le produit de ses influences – simplement, avec l’IA, le processus est démultiplié et accéléré. On peut y voir une forme de recyclage créatif vertueux : rien ne se perd, tout se transforme en musique. L’art de la composition devient en partie l’art de l’assemblage, ou du moins de la réinterprétation. Plutôt que d’y voir seulement une menace de plagiat permanent, on peut y lire l’expression que toute culture est un cycle. Les idées musicales voyagent à travers le temps et renaissent sous de nouvelles formes grâce aux outils modernes. Mes chansons IA sont un collage subtil de milliers d’heures de musiques antérieures digérées par la machine – une sorte de mémoire musicale collective qui s’exprime à travers moi. C’est en cela qu’elle est messagère : elle transporte avec elle l’ADN du patrimoine sonore global, bouclant un cycle où le passé nourrit le présent, et où le présent – grâce aux IA – ressuscite le passé sous un jour inédit. L’avenir de la création pourrait bien consister à assumer cette réalité circulaire. Les artistes de demain pourront jouer avec elle de manière transparente – par exemple en utilisant l’IA pour rendre hommage à tel courant musical du passé. Comprendre ce lien cyclique invite en tout cas à respecter plus encore (ou de nouveau) les anciens musiciens – puisque sans eux, aucune IA musicale ne chanterait – et à s’émerveiller de voir la grande ronde des notes se poursuivre.
Ouverture sur les autres dimensions
Enfin, ce voyage enthousiasmant dans la musique IA ne serait pas complet sans jeter un œil aux autres domaines créatifs que l’intelligence artificielle révolutionne simultanément. La musique instantanée s’inscrit en effet dans un mouvement plus large de créativité instantanée grâce à l’IA. Par exemple, aux côtés de Suno pour la musique, on trouve des outils pour la vidéo générative comme Invideo ou Kling, capables de produire des séquences animées ou des clips à partir d’une simple description, d'un selfie ou d'une séquence filmée. De même, en art visuel, des IA comme Midjourney conçoivent en quelques secondes des images d’une qualité artistique bluffante à partir d’un court texte. Toutes ces technologies tendent vers un même horizon : donner la possibilité à n’importe qui de matérialiser son imagination sur divers supports, avec un minimum de compétences techniques requises. Je me tourne aussi vers ces autres dimensions pour enrichir mon univers. Après avoir composé une chanson, pourquoi ne pas générer une pochette d’album onirique avec Midjourney ? Voire lancer Invideo ou Kling pour créer un vidéoclip original qui accompagne le morceau, sans filmer une seule scène mais en laissant l’IA animer des images correspondant à l’histoire racontée dans les lyrics. Ainsi, un seul individu, autrefois simple rêveur silencieux, peut devenir un créateur multimédia complet. Il conçoit la musique, l’image et la vidéo autour de son projet, sculptant une expérience artistique globale là où plusieurs métiers distincts étaient nécessaires auparavant. Bien sûr, chacun de ces domaines soulève ses propres questions d’éthique, de qualité et de sens. Mais la perspective d’une démocratisation généralisée de la création a de quoi inspirer. Musique, vidéo, art numérique – toutes ces formes convergent vers une accessibilité accrue, où l’IA joue le rôle de catalyseur. L’ouverture sur ces autres dimensions élargit mes horizons : mon aventure ne s’arrête pas à la chanson. En tout cas, le message à retenir est résolument optimiste : l’intelligence artificielle, bien employée, peut devenir un formidable allié de ma créativité. Elle n’annule pas le talent ou la vision, elle les amplifie et les soutient. À l’ère de la musique instantanée et de l’art génératif, les rêves n’ont plus besoin de rester dans l’ombre de nos pensées – ils peuvent se réaliser, se voir et s’entendre, pour peu qu’on ose saisir ces nouvelles possibilités avec discernement et passion.This post has been cowritten with ChatGPT. Please beware that AI is fascinating and can catch your full attention for hours. Get the balance right! > more?